Quel a été votre parcours professionnel avant de rejoindre le réseau Côté Particuliers ?

J’ai été, durant dix ans, salarié d’une agence immobilière au sein d’un réseau national. J’ai démarré en tant que prospecteur, évolué vers le poste de négociateur et terminé en tant que responsable d’agence. Fin septembre 2015, j’ai quitté le réseau national qui m’employait car je n’étais plus en phase avec la vision du métier de cette enseigne. Il était temps pour moi de passer à autre chose. Puis j’ai eu l’opportunité de devenir franchisé du réseau Côté Particuliers.

Pourquoi avez-vous décidé de créer votre entreprise avec cette enseigne ?

J’ai découvert tout à fait par hasard ce réseau. Mes premiers échanges avec Jean-Philippe Crouau, co-fondateur de Côté Particuliers, ont été très positifs. Le principe de fonctionnement d’agence physique à frais réduits n’existait pas sur Auray et sur la région et, pour moi, c’était le seul concept cohérent. Je n’aurais pas pris le risque d’entreprendre avec une autre enseigne. Par ailleurs, cette franchise m’a permis de m’installer avec un investissement raisonnable d’environ 25 000 euros. J’ai choisi un petit local de 27 m² et j’ai pu démarrer seul sans avoir besoin de recruter une assistante ou un négociateur, contrairement à ce qui est souvent exigé par les grandes enseignes nationales.

Comment se sont passés les premiers échanges avec le réseau ?

Côté Particuliers est un réseau très humain. Jean-Philippe Crouau suit personnellement les franchisés, ceux qui s’installent comme ceux qui sont déjà installés. Après avoir validé mon profil, l’enseigne m’a accompagné dans la création de ma première entreprise. J’ai également été suivi par un conseiller de la CCI qui m’a aidé, notamment sur la partie juridique. 

Combien de temps vous a pris cette création d’entreprise ?

J’ai quitté mon emploi en septembre 2015, pris ma décision fin octobre et créé ma société fin novembre. Mon agence a vu le jour en janvier 2016. Tout a donc été assez vite !

Comment a démarré votre agence ?

Très bien. Je me suis fait accompagner d’un lycée du secteur pour la distribution de flyers sur le marché hebdomadaire et dans tous les quartiers de la ville la semaine de l’ouverture. Cette opération coup de poing nous a permis d’avoir des retours importants. Je suis originaire d’Auray et assez bien implanté localement ce qui m’a également permis de bien démarrer. Le bouche à oreille a aussi bien fonctionné et représente, avec les clients qui viennent parce qu’ils me connaissent, 60 à 70 % des biens rentrés et des transactions. J’ai terminé mon premier exercice bien au-dessus de ce que prévoyais puisque j’ai triplé mon prévisionnel. 

Maintenant que vous travaillez avec Côté Particuliers, validez-vous à 100% le concept ?

Totalement. Il n’y a aucun tabou sur nos honoraires et nous travaillons en toute transparence. Notre communication est très claire, affichée sur nos vitrines et sur notre site. Depuis que j’ai ouvert l’agence, aucun client n’a tenté de négocier les honoraires. Cela nous permet de travailler avec une grande simplicité. Quand ils franchissent notre porte, nos clients savent exactement combien va leur coûter notre prestation. Je travaille avec des avis certifiés de client et je ne reçois que des avis positifs. 

Comment voyez-vous votre avenir au sein du réseau ?

A court terme, je souhaite continuer à pérenniser mon entreprise et à bien implanter localement mon agence. L’objectif avec cette agence n’est pas de recruter mais de rester proche de mes clients. Nous travaillons à deux et je souhaite que cela reste une petite structure de proximité pour nous occuper à 100% de nos clients.

Si tout se passe bien, je pourrai ensuite penser à la multifranchise. 

Avec le recul, pensez-vous que vous auriez pu devenir chef d’entreprise sans l’aide de la franchise ?

Je suis parti du principe que même si mon expérience passée pouvait me permettre de me lancer seul, la franchise me permettrait de mieux me développer sur la durée. La licence de marque Côté Particuliers me permet d’être entouré de personnes qui ont assez de recul pour nous donner toutes les informations importantes sur notre métier et pour nous permettre de se positionner au cœur de ce que vont nous demander nos clients dans quelques années. Je sais que je peux compter sur l’enseigne pour ne jamais être dépassé sur un métier qui évolue sans cesse et pour répondre aux difficultés quotidiennes que l’on peut rencontrer. 


Interview réalisée par Mélanie Kessous de l'Observatoire de la Franchise, le 13/02/2017.

http://www.observatoiredelafranchise.fr/interviews-cote-particuliers/je-ne-me-serais-pas-lance-avec-une-autre-enseigne-que-cote-particuliers-1809-4152.htm